Puente la Reina – Estella

Le Puy-en-Velay - Santiago de Compostela 2009

Dernier jour de la semaine et seulement 22,9km à se mettre sous les semelles. Tant mieux, cela va me permettre de souffler un peu avant de profiter d’une journée complète de repos.

Première constatation, je suis désormais sur l’autoroute qui mène au champ d’étoiles de Saint-Jacques. Que de monde !… Alors que nous n’étions qu’une petite dizaine à nous partager le Chemin depuis Jaca, nous sommes, maintenant, plus d’une centaine à progresser vers l’Ouest. Allemands, Brésiliens (l’influence de Coelho), Italiens et Français constituent le gros de la troupe, ce qui parfois agace des Espagnols plus vraiment maîtres chez eux.
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Quatre villages, idéalement répartis sur le tracé, nous permettent d’intercaler quelques pincées de ruelles moyenâgeuses entre de beaux vallons dédiés à la culture de céréales, d’oliviers et de vignes.
Mañeru arrive presque trop vite. Je refais le plein de mon bidon à la fontaine du village et je n’ai pas le temps de le vider que se présente déjà Cirauqui.
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Beaucoup ont choisi de s’y arrêter pour déjeuner, je préfère continuer sur ma lancée.
Entre Cirauqui et Lorca, voies romaines et pont médiévaux, se succèdent. Des groupes me rattrapent, cosmopolites, et tous s’expriment dans un anglais mâtiné d’accents bizarres. Tout le monde fait un effort pour communiquer et se comprendre. À l’horizon, j’aperçois la barre rocheuse de la sierra Cantabria qui domine les fameuses caves de Laguardia, Paganos et El Ciego. La Rioja alavesa n’est plus bien loin. Les vignes sont de plus en plus présentes dans le paysage.
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À Lorca, rassemblement devant un petit bar qui occupe, curieusement, les deux côtés de la rue principale. Au milieu des sacs en vrac, les uns mangent leurs sandwichs, d’autres ont un verre à la main, je choisis de boire mon expresso du matin.
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Puis je termine l’étape à mon rythme, tranquillement…
Le temps est agréable, un peu de vent atténue l’ardeur d’un soleil bien présent. Il est 13h00 quand j’entre dans Estella en fête. J’ai cru, un moment, que tambours et trompettes célébraient mon arrivée. Déception, cette fin de semaine est simplement marquée par les fêtes locales.

Dimanche, 24 mai 2009.
Repos.


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